Il a attendu... et nous étions tous là, autour de lui, nous lui avons tous redit notre amour, notre affection, notre tendresse, notre amitié, notre espoir ! Puis il nous a quittés, tout doucement...
Je suis moi, vous êtes vous. Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné. Parlez de moi comme vous l'avez toujours fait. N'employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel et triste. Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi. Que mon nom soit prononcé comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié. Elle est ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de votre pensée simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je vous attends. Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien."
Ce texte est-il de Charles Péguy ou tiré du livre : "Ne pleurez pas, la mort n'est pas triste" de Elisabeth Mathieu-Riedel ? Je ne saurais l'affirmer mais il traduit bien ce que je ressens.