Le 16 octobre, le Racing joue contre l'USBCO (Boulogne s/Mer) et c'est cette date que les UB 90 (Ultra Boys 90) ont choisie pour fêter le 25ème anniversaire de leur fondation !
Ce premier tifo, sous la forme d'une télé et d'un magnétoscope, reprend celui réalisé à l'occasion d'une rencontre avec Paris et clamait : "Strasbourg, capitale de l'Europe ! Paris, capitale de la France !" Photos "empruntées" sur le site du Racingstub...
Vous voulez en voir un peu plus ? : Les-tifos-des-ub90-racing-ub-25-anniversaire-foot-ultra
Et si la fête a été totale avec les 3 points de la victoire (grâce à un doublé de Dounamia), elle a été dédiée à l'ancien Gardien de But du Racing, Dominique Dropsy, qui venait de décéder d'une leucémie.
L'Alsace 17.10.2015 :
Dominique Dropsy était un modèle de fidélité, lui qui n’a connu que trois clubs pros et qui a passé onze années à Strasbourg, là où il aurait aimé terminer sa carrière si les dirigeants de l’époque en avaient décidé ainsi. Le dernier rempart était aussi un modèle de longévité, avec 592 apparitions en Division 1 en près de vingt ans de carrière (seuls les gardiens Jean-Luc Ettori, 602 matches, et Mickaël Landreau, 618, ont fait mieux). Dominique Dropsy était également un modèle de professionnalisme, lui qui n’a raté que sept matches en deux décennies.
Dominique Dropsy était tout ça. Un protecteur, un gardien du temple, qui aura toujours un œil sur le football français, sur Bordeaux où il a terminé sa vie, sur le Racing où sa carrière a décollé. Il le fera juste d’en haut désormais.
DNA 8.10.2015 « Quand je suis parti du Racing, j’ai chialé comme un gamin »
Avec lui s’est éteint un homme généreux, terriblement attachant et sans concession aussi, ce qui le rendait sans doute encore plus attachant. Passionné de courses de chevaux (il en possédait quelques-uns), de cigares et de beaux vins à partager entre amis. Il est aussi le premier champion de France de l’année 1979 à abandonner l’équipe, lui qui l’avait si souvent portée à bout de bras. Le Racing, où il aura passé douze années était d’ailleurs resté ancré au fond de lui.
« Si ça n’avait tenu qu’à moi, je serais encore à Strasbourg, disait-il. J’adorais ce club, j’adorais cette ville, la vieille Meinau, les repas au Louis XIII chez Charly après les matches, tout ça. Je voulais rester, mais on ne m’a rien proposé, alors j’ai dit oui à Bordeaux. J’avais 34 ans, et quand je suis parti (en 1984) , j’ai chialé comme un gamin. Pendant le trajet en voiture, j’ai pleuré jusqu’à Metz. »
Comme tes anciens coéquipiers, meilleurs joueurs de France de l'époque, Gemmrich, Wagner, Ehrlacher, Deutschmann, Marx, Specht, Domenech, Duguépéroux, nous t'adressons une dernière ovation...Sur la banderole des Girondins on pouvait lire :
« Une carrière à nous mettre des étoiles dans les yeux, aujourd’hui tu les rejoins »