En effet, dès notre arrivée, le Jardin du cloître nous enchante bien que nous soyons déjà au mois de novembre.
Nous passons un peu dans toutes les salles pour un superbe voyage dans le temps.
Statue du Christ sur le Mont des Oliviers, en bois polychrome, fin du XIVe s.
Stalle en bois sculpté :
et bien sûr le Retable d'Issenheim, en cours de restauration dans la Chapelle du Musée. Il est composé de 4 panneaux peints. C'est un polyptique peint de 1512 à 1516 par Mathis Gothart Nithart, dit Grünewald.
Le Musée Unterlinden le présente ainsi :
"L’Annonciation, Le Concert des Anges, La Vierge et l’Enfant, La Résurrection
Ces volets étaient présentés lors des grandes fêtes liturgiques, notamment celles en l’honneur de la Vierge.
Se déploient ainsi quatre scènes : sur le volet gauche est représentée l’Annonciation lors de laquelle l’archange Gabriel vient annoncer à Marie qu’elle mettra au monde Jésus, le fils de Dieu. Marie est représentée dans une église afin de sacraliser l’événement. Au centre, le Concert des anges et la Vierge et l’Enfant forment un ensemble où le spectateur assiste à la venue sur terre du Christ fait homme sous la forme d’un nouveau-né amené à combattre les forces du mal personnifiées par des anges aux physiques inquiétants. De nombreux symboles donnent quelques clés de lecture : le jardin clos où se trouve la Vierge évoque sa virginité, le rosier sans épines est à l’image de la Femme sans péché, le figuier symbolise le lait maternel. Le lit, le baquet et le pot de chambre insistent sur la nature humaine du Christ venu sur terre. Enfin, le volet droit montre la Résurrection lors de laquelle le Christ vivant, sortant du tombeau, s’élève dans le ciel en une image fantastique dont la luminosité transfigure le visage du Crucifié en celui d’un Dieu. Résurrection et Ascension sont ici résumées en une seule image."
J'aimerais bien le revoir le jour où leur travail sera terminé et le retable à nouveau visible dans toute sa splendeur !
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