Beauté de la Nature

Beauté de la Nature
On ne voit bien qu'avec le Coeur, l'Essentiel est invisible pour les Yeux ! Le Petit Prince d'Antoine de Saint Exupery

20 mai 2021

Le RCS, fidèle à lui même : il nous fera trembler jusqu'au bout !

 

Oui, une fois de plus, le club de notre cœur nous procure notre dose d'adrénaline !

Le voici parti pour nous faire trembler jusqu'au bout ; mais, s'il vous plaît, seulement jusqu'à la fin du match contre Lorient ! Ne nous obligez pas à trembler encore jusqu'à la fin d'un éventuel match de barrage ! S'il vous plaît ! Je n'ai rien contre les situations qui nous obligent à bloquer notre respiration, surtout quand il s'agit d'un stress positif, une accession en division supérieure, un match contre une grosse équipe, une finale de coupe, etc… mais un risque de descente, non merci ! Epargnez-nous ça !

Voilà un texte qui traduit parfaitement l'état d'esprit des supporters :

NE JOUEZ PAS AVEC NOS CŒURS

À l’heure où une partie de la vie du club semble vaciller et où son avenir sportif à court terme est un poil flou, mon humeur de supporter est atteinte et mon moral footballistique mis à mal, hésitant entre colère et frustration mais inexorablement guidé par une passion inébranlable. Si le doute peut vous traverser l’esprit, la foi et la ferveur doivent l’emporter en cette période délicate. Quand on revient d’aussi loin, on sait mieux que quiconque ce que c’est que de retrouver la lumière. Le slogan « lève- toi si t’es Strasbourgeois » n’a jamais eu autant de raisons d’exister.

Aujourd’hui, j’ai mal à mon Racing, plongé dans un brouillard encore impensable il y a peu. Si la situation n’est pas (encore) irréversible, elle commence sérieusement à se tendre à mesure que le fossé de l’impensable se rapproche. Non, je ne veux plus revivre ces doutes et ces peurs qui hantent encore mes cauchemars d’enfant de la Meinau. Car ce club et ce stade sont bien plus que ce qu’ils paraissent. Comme la plupart des passionnés bleus et blancs, j’ai arpenté les travées de la Meinau dès mon plus jeune âge, comme mon père et mon grand-père avant moi. Des générations se sont succédées et se succèderont encore dans cet endroit si magique et si important à mes yeux. Non, ce stade n’est pas un simple stade et ce club n’est pas un club comme les autres. C’est mon club, mon Racing, notre passion.

À toi joueur, j’ai besoin de te dire à quel point j’aime l’écusson que tu arbores chaque week-end aux quatre coins du pays ; ce blason, celui de tout un peuple. Une passion au minimum, une drogue souvent et une raison de vivre parfois. Ne l’oublie jamais, Matz, Ludo, Adrien et tous les autres : vous avez entre vos pieds une partie de mon cœur, un bout de moi et toute ma passion. Vous avez bien plus que ça d’ailleurs car, comme on aime le dire, vous n’êtes pas onze mais des milliers. À chaque passe, à chaque duel, à chaque instant, c’est tout un peuple qui vit à travers vous. Quand vous marquez, on marque, et quand vous perdez… nous pleurons. Je ne veux plus te voir trembler, je ne veux pas que tu doutes. La peur fait partie de notre quotidien mais le Racing fait partie de nos vies. Ce que tu fais chaque jour, c’est le rêve de beaucoup d’entre nous : jouer avec ce fabuleux emblème sur le cœur. Sois en fier. Il te reste deux matchs pour clôturer cette saison si particulière, si difficile. Deux matchs pour laisser notre Racing à la place qui est la sienne.

Deux matchs pour une union sacrée sans limite. Pour soutenir une équipe, un entraîneur et son staff. Deux matchs pendants lesquels tous nos griefs et reproches doivent rester au placard. Moi, supporter, je veux te voir, toi, joueur, te battre pour nous tous, plus que lors de n’importe quel autre match. Je veux t’entendre, toi, Marc, tu permets que je t’appelle par ton prénom, Monsieur le Président, toi notre guide si discret et si calme. J’ai besoin de t’entendre me dire que tout ira bien. Je sais au fond de moi que tout ira bien mais j’ai besoin de te l’entendre dire. De sortir ce cette réserve qui demeure une qualité incontestable mais aujourd’hui n’est pas un jour comme un autre.

Alors, tous ensemble, sortez vos plus beaux habits de guerriers, peu importent la manière, le style de jeu ou les hommes. Peu importe le déroulement ou les péripéties, advienne que pourra mais ne jouez pas avec nos cœurs. Montez sur ce foutu terrain en prenant avec vous les milliers d’âmes qui vous aiment et battez-vous comme jamais vous ne l’avez fait de votre vie.

On vous aime, n’en doutez jamais. Vous êtes les représentants de notre passion, les garants de notre avenir.
Soyez-en fiers, soyez-en dignes.

Julien Conrad                                                                         12 mai 2021

Alsa'sport


Je préfère, et de loin, retrouver une image comme celle-ci :


C'est déjà bien assez difficile de ne pas pouvoir soutenir nos joueurs dans les stades mais se retrouver devant une retransmission télévisée (pour ceux qui peuvent) ou condamnés à suivre les Directs commentés sur le site des DNA par exemple, c'est à peine supportable ! 

1 mai 2021

Quand meurt l'apiculteur...

Aujourd'hui, 1er mai, année 2 du Covid, avec mes amies, nous sommes parties allègrement dans la forêt de la Robertsau à la recherche de quelques petites clochettes blanches. Le soleil n'était quant à lui pas présent, loin s'en faut, mais qu'à cela ne tienne, nous avons bravé la grisaille et la fraîcheur pour partir à la quête ! Elle ne fut pas vaine mais j'ose dire que les quelques brins que nous avons mérité notre récolte. Trempées, crottées et glacées, c'est avec plaisir que nous avons retrouvé la chaleur de notre "chez nous"

Et c'est devant un thé bien chaud que j'ai observé les abeilles butiner les fleurs sur ma terrasse :

A propos des abeilles, connaissez-vous cet usage que l'on retrouve dans le folklore de bien des pays lors du décès d'un apiculteur ?

Il fut un temps où presque toutes les familles rurales qui élevaient des abeilles suivaient une étrange tradition.

Chaque fois qu'il y avait un décès dans la famille, quelqu'un devait se rendre aux ruches et annoncer aux abeilles la terrible perte qui l'avait frappée.

Ne pas le faire entraînait souvent d'autres pertes : les abeilles quittaient la ruche, ne produisaient pas assez de miel ou même mouraient.

Traditionnellement, les abeilles étaient tenues au courant non seulement des décès, mais aussi de toutes les affaires familiales importantes: naissances, mariages et longues absences dues à des voyages. Si les abeilles n'étaient pas informées, on pensait que toutes sortes de calamités allaient se produire.

Cette coutume particulière est connue comme "l'annonce aux abeilles".

Cette pratique trouve peut-être son origine dans la mythologie celtique, selon laquelle les abeilles étaient le lien entre notre monde et le monde des esprits.

Ainsi, si vous souhaitiez transmettre un message à un défunt, il vous suffisait de le dire aux abeilles et elles le transmettaient.

La façon typique de le faire était que le chef de famille, ou la "bonne épouse de la maison", se rendait aux ruches, frappait doucement pour attirer l'attention des abeilles, puis murmurait doucement, tristement, la nouvelle solennelle.

Au fil des siècles, selon les régions, des particularités se sont développées. Ainsi, dans les Midlands de l'est, les épouses des défunts chantaient tranquillement devant la ruche : "Le maître est mort, mais ne partez pas ; Votre maîtresse sera une bonne maîtresse pour vous."

En Allemagne, un couplet similaire disait : "Petite abeille, notre maître est mort, ne me laisse pas dans ma détresse".

Une de mes tantes, en Thiérache, attachait un ruban noir aux ruches en signe de deuil. Fin XXe siècle. Il n'y a pas si longtemps…

 

Paru sur la Page Fb de Passion Patrimoine, le 22 avril 2021


15 février 2021

Des pommes fantômes ? Quésaco ?

Sur le site de Creapills, j'ai trouvé cette publication qui m'a vraiment intriguée et rappelé une histoire que me racontait mon grand-père mais que je ne parvenais pas à m'imaginer. Ce n'est pas que je doutais de la véracité de ses affirmations mais, des "Geister-Äpfel"...

Du coup, j'ai récupéré les photos publiées pour les montrer aux enfants afin qu'ils puissent voir, "pour de vrai" ce que c'est : 



Depuis maintenant quelques semaines, les États-Unis font face à des températures extrêmes dues à un vent polaire venu de l’Arctique. Bilan : des températures ressenties inférieures à -40, voire -50°C dans les grandes plaines du nord.

Et si on vous parle de tout ça, c’est parce que ce froid polaire a donné vie à un phénomène étonnant qu’un photographe a pu observer dans le Michigan. Jeudi 7 février, le photographe Andrew Sietsema a capturé un phénomène troublant et, disons-le, d’une rare beauté.

Il a en effet pris en photo des pommes entièrement constituées de glace et sobrement baptisées “pommes fantômes”. Ces petits blocs de glace reproduisent à merveille l’apparence des pommes de type “Jonagold” grâce à un phénomène physique simple mais non moins stupéfiant.

Des pommes ont gelé, nées du fruit d’une combinaison entre la pluie verglaçante et les températures polaires de la région. Des coquilles de glace ont littéralement figé l’empreinte des pommes qui se sont liquéfiées par le pourrissement. Résultat : la coquille de glace reste intacte et donne vie à ce phénomène inédit.

Une preuve que la Nature est capable de nous étonner jour après jour. Si de nombreuses personnes ont cru au photomontage, le compte Twitter Hoax Eye a confirmé que les photos sont belles et bien réelles. On vous laisse admirer ci-dessous cet étonnant phénomène !

8 février 2021

Racing Club de Strasbourg : Vous nous manquez ! Les supporters en manque !

 

L'été dernier, à l'issue d'une saison tronquée à cause de la pandémie de Covid, pour lancer sa nouvelle campagne d'abonnements, le RCS a publié sur son site une vidéo :

"Vous m'avez manqué !" 


C'est le Stade de la Meinau qui s'adresse aux supporters pour leur dire combien ils lui ont manqué depuis des semaines !

Mais les supporters, eux aussi, sont en manque ! Même ceux qui peuvent suivre leur équipe de coeur en regardant les retransmissions, ce qui n'a rien d'évident, surtout depuis le scandale de Médiapro !



Petits ou grands, jeunes ou moins jeunes, hommes ou femmes, nous sommes tous en manque et c'est à notre tour de dire à l'équipe, au staff, au stade : 

VOUS NOUS MANQUEZ !

Revenez-nous vite !

Et au cas où vous en douteriez encore :

c'est la façon des "supporters en manque" de manifester leur joie et leur fierté à l'arrivée du bus à l'issue de la victoire, tant attendue et espérée, contre notre voisin, le FC METZ  !

5 février 2021

Poseïdon alias Neptune, dieu de la mer, est en colère !

 

C'est juste

MA - GNI - FI - QUE !!!!!!!


Cette photo, postée sur les réseaux sociaux, a été prise par Mathieu Rivrin, samedi 30 janvier, lors de la tempête Justine, à Lesconil (29). Né à Brest, il est photographe professionnel, télé-pilote de drone, etc. Que ce soit à l'étranger (Islande, Ecosse…) ou en France, il a une préférence pour la Bretagne mais pratique son art aussi bien dans les autres régions.

Pour avoir une idée plus précise de ce qu'il propose, visitez son site : https://www.mathieurivrin.com/

Ou n'hésitez pas à le contacter : contact@mathieurivrin.com


Dans la mythologie grecque, Poséidon est le dieu de la mer et des océans. Surnommé l' "ébranleur du sol", il est également dieu des tremblements de terre et des sources. Son arme principale est le trident mais il est également symbolisé par le dauphin, le cheval et le taureau.
 
Son empire se trouve au fond de la mer d'où il protège ceux qui voyagent par les eaux. D'un caractère très ombrageux, il parcourt son univers avec un trident, monté sur un char tiré par des chevaux couleur d'algues et d'écume ou par des dauphins.
 
Très querelleur, il se bat tout le temps pour une raison ou pour une autre. Conquérant, il cherche à se rendre maître par la force et les armes.
 
Les Romains l'assimilent à Neptune.
 
S'il est indéniable que cette photo est superbe, que le photographe était là au bon moment, au bon endroit et qu'il a appuyé sur le déclencheur pile poil au moment parfait, je ne peux pas m'empêcher de me poser des questions : Mère Nature ne nous a-t-elle pas déjà envoyé plein de signes pour nous rendre attentifs au manque de respect dont nous faisons preuve envers elle ? Ce ne sont pas les catastrophes naturelles qui manquent en ce moment… mais elles se succèdent à un rythme de plus en plus soutenu et avec une violence que Poséidon ne renierait pas !

19 janvier 2021

L'Orangerie sous un manteau blanc

Nous sommes le 15 janvier, j'ouvre mes volets et, quelle surprise, ma terrasse et les plantes et arbres de notre espace vert, tout est recouvert d'un superbe manteau blanc ! Avec Marie-Christine, nous décidons de profiter de ce cadeau de la nature pour nous promener dimanche, dès le matin, dans le Parc de l'Orangerie.


Certains ne boudent pas leur plaisir et ressortent leurs skis pour s'en donner à cœur joie ! ici, pas besoin de remontées mécaniques

Non, non ! c'est de la triche ! même si nous posons, toutes fières, à côté d'un bonhomme de neige, ce n'est pas nous qui l'avons fait 

Si le lac est bien gelé, je ne me hasarderais pas à essayer de marcher sur la glace mais je ne peux pas m'empêcher de me souvenir de mon année d'internat à Ste Clotilde à Strasbourg où nous avons pu nous adonner à des parties de glissades sur ce même lac :

Et la statue du Gänseliesel est toujours là 

Au sommet des arbres, les nids de cigognes attendent le retour de leurs propriétaires 

Sur ce rosier, une petite fleur frileuse s'est laissé surprendre

N'est-il pas beau ce bonhomme de neige avec son masque de "Femme de Foot" ?

Brrrrrrrr ! j'ai froid ! il arrive quand le printemps ?

Le "Buerehiesel", solitaire sans Eric Westermann mais aussi sans clients, Covid oblige, nous sourit malgré tout !

Le kiosque "Temple d'Amour" n'abrite qu'un petit bonhomme de neige, aucun couple d'amoureux ne s'y attarde

La fontaine reste bien silencieuse 

Le passage sous la charmille…

… nous conduit directement à :

Vous ne trouvez pas qu'il ressemble bigrement à Shrek ? et le suivant a de magnifiques "tablettes de chocolat" 

Mais ce qui m'a vraiment fait plaisir, c'est de voir et d'entendre les enfants (et les parents) s'égosiller en dévalant les pentes sur les luges (ou les fesses) !


11 janvier 2021

9 janvier 2021 : Benjamin a 13 ans !

2021 ! Toujours ce fichu Covid ! ce qui veut dire : billets d'avion annulés ! Donc Benjamin fêtera son anniversaire avec sa famille mais également Benoit, Lauriane et les filles (chut, c'est une surprise !)

Et pour vous prouver que personne n'est vraiment au courant de ce qu'il aime :

des livres de recettes : (Scotch Man et 

Un tee-shirt bretzels :

Un maillot de l'UBB et…

Un gâteau d'anniversaire Girondins !

Si c'est pas beau, ça !

Joyeux Anniversaire, mon Benjamin !

7 janvier 2021

Stade de la Meinau : présentation du projet d'agrandissement

Privée de stade depuis bien trop longtemps maintenant, je suis quand même avec beaucoup d'intérêt la vie du club de mon cœur et, rien que le fait de constater que malgré tous les obstacles, le projet suit son cours, ça me met du baume au cœur et ça me permet de me projeter dans l'avenir, plus ou moins lointain j'en conviens, mais de me projeter et ça, ça n'a pas de prix ! 






https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=zNjdd0cARZc

 

"Le nom du Maître d’œuvre des travaux de restructuration et de rénovation de la Meinau, choisi par l’Eurométropole de Strasbourg, a été dévoilé, ce mardi 5 janvier 2021, lors d’une conférence de presse à la Meinau. Il s’agit du cabinet anglais Populous, une référence mondiale en la matière. Découvrez le Stade de la Meinau sous toutes ses coutures pendant et après les travaux de restructuration et extension."

 

Il y en a plein d'autres sur Internet mais c'est celle que je préfère !

Vivement le retour au stade, avec ou sans jauge, mais avec de l'ambiance et de la joie, côté supporters, bien sûr, mais également côté joueurs et club !

 

1 janvier 2021

St Sylvestre : le réveillon se fait en mode "restreint"

Jeudi 10 décembre, Jean Castex nous a annoncé finalement le report de l'ouverture des salles de spectacles pour le réveillon. Le couvre-feu avancé à 20 h n'est pas levé pour le Réveillon et il sera donc impossible de se déplacer de 20 h à 6 h.

Pas de restaurant, pas de réveillon sur les Champs, ni dans les rues de Strasbourg ou la place Kléber, ni ailleurs en plein air, pas de pétards ni feu d'artifice (en principe), etc. Par contre, je pourrais très bien aller dîner et danser masquée chez des proches (en respectant la jauge de maximum 6 adultes) et en restant dormir chez eux ! 

Ah oui ? mais c'est parfait ça : je vais organiser un repas avec Marie-Christine et Micheline et nous fêterons gaiement, sans dormir à trois chez l'une ou l'autre ! c'est ça l'avantage de résider dans le même immeuble, à juste 2 étages de différence !

Chacune participe à la préparation selon son envie et moi je prépare des verrines avocat-saumon et betteraves rouges-chèvre frais.


Micheline nous attend, la table est joliment mise, la bouteille de vendange tardive est au frais, le civet de chevreuil mijote et les spaetzles attendent de rissoler dans le beurre avec des petits croutons de pain. Et pour le dessert ? Surprise ! Marie-Christine est allé le chercher à la Pâtisserie Kautzmann ; ça promet ! Miam, miam !