Beauté de la Nature

Beauté de la Nature
On ne voit bien qu'avec le Coeur, l'Essentiel est invisible pour les Yeux ! Le Petit Prince d'Antoine de Saint Exupery

30 avril 2019

Sortie à Niederbronn et Oberbronn

Par un "beau" matin de printemps (faut le dire vite), nous sommes parties, Micheline et moi, en voiture, pour la région de Niederbronn. Rendez-vous était donné tout près de la source celtique pour une visite des ruines de Wasenbourg.
Le site était occupé dès l'Antiquité et on retrouve son nom entre 730 et 40. En 1272, est cité le nom de Frédéric de Wasenbourg qui n'a pas donné son nom au château mais qui a pris ce nom. Il en était probablement le châtelain (ou le bailli). Le Wasenbourg passe des mains des sires de Lichtenberg, l'évêque de Strasbourg, puis les Deux-Ponts - Bitche. Il est en ruine depuis 1592.
Le Wachtfels est un gros rocher isolé contre lequel on a posé(au XXe s.) les restes d'un temple dédié à Mercure, le dieu romain du commerce.



 Grande baie à 9 lancettes ogivales à l'étage :
 C'est certainement une ruine mais elle est quand même habitée :
 Puis cap sur Oberbronn où nous visitons l'église St Etienne, construite au 15e, 16e, 18e et 19e siècle et qui est un église mixte, accueillant catholiques et protestants.
 Petit tour dans le centre d'Oberbronn avant le retour :


C'est toujours un plaisir de passer une journée (ou plus, bien sûr) au coeur du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord !

6 avril 2019

Coupe de la Ligue RCStrasbourg-EAGuingamp (suite)


Quelques extraits de l'article posté sur le site de Planète Racing le 1er avril, sous le titre :


 "La victoire du football populaire"

http://planeteracing.fr/rcs/actu-rcs/2332-la-victoire-du-football-populaire?fbclid=IwAR0_oHrqcihluyT2ilp4_lI5exEUoh9RlPSMSr_HkgHALY26Bo0kC3wIprk

Écrit par Frédéric VOEGEL

Publication : 1 avril 2019



Un accueil XXL des chti's, la joie de vivre des Bretons et la ferveur des Alsaciens ont permis à cette édition 2019 de la Coupe de la Ligue d'être avant tout une victoire pour le football populaire.

Tout aura été parfait, ou presque, du côté de Lille ce week-end. La météo d'abord. Aux dires même des Lillois, avoir un week-end aussi ensoleillé fin mars relève presque du miracle dans les Hauts-de-France. La fête et surtout le cortège n'auront été que plus beau. Il faut ensuite saluer le choix judicieux des instances d'avoir pris Lille et le Stade Pierre Mauroy comme enceinte d'accueil de cette édition 2019.

Mais la victoire du football a surtout été celle des supporters. Interdits de déplacements partout en France [à lire Silence, le football populaire se meurt], les supporters en ont bavé ces derniers temps et ce n'est pas malheureusement peut être pas prêt de s'arrêter. Les premiers klaxons en sortant de Strasbourg, les fêtes improvisées sur les aires de repos, la fraternité entre les deux camps à la gare de Lille, les échanges vocaux sur la grande place lilloise jusqu'aux Bretons présents dans le cortège Strasbourgeois ; tout a contribué à apporter une saveur extraordinaire et particulière à ce samedi 30 mars, celle de vivre un moment si unique dans un monde si souvent bouleversé et où les libertés sont de plus en plus limitées.

Car oui, samedi le spectacle n'était pas sur le terrain mais bel et bien au centre-ville, dans le cortège, sur le parvis du stade et surtout dans les tribunes où 50000 supporters ont poussé leur équipe pendant 120 minutes, n'en déplaisent aux rageux du petit écran grisés par la piètre prestation des deux formations. Comme dit l'adage, une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne, et aujourd'hui c'est le football populaire adulé par les supporters qui a gagné ses marques de noblesse. Lille, Guingamp et Strasbourg ont prouvé au monde entier que le football est et doit rester une fête, un moment de joie et de peine, un vecteur émotionnel passionné capable de faire déplacer plus de 40000 supporters de Bretagne et d'Alsace (voire plus loin pour certains) sans aucun incident notamment, aucun.


Forcément, la victoire a apporté un plus indéniable à ce week-end inoubliable. Quelle fierté de voir autant de voitures sur la route de Lille, quelle fierté de voir ces milliers de maillots bleus au centre-ville, quelle fierté d'avoir été si nombreux dans un cortège qui restera dans les mémoires, quelle fierté d'avoir chanté et poussé notre équipe jusqu'au bout. Bref, quelle fierté d'être supporter du Racing tout simplement. Depuis 2011, on aura pleuré et l'on aura ri, mais quel pied, quels bonheurs partagés depuis. Comme l'a dit Marc Keller, surtout ne changeons rien, quoi qu'il arrive, qu'importe les résultats, continuons à soutenir l'équipe. Continuons à garder notre insouciance à l'image d'une panenka de Lienard en finale et croire que tout est toujours possible. C'est aujourd'hui l'ADN du Racing, notre ADN.

Allez Racing !



Quelques exemples de Twitt :

Team EAG : L action du match pour moi ? Un strasbourgeois qui m offre son maillot en me voyant pleurer (et oui...) après les pénos... Grande classe 


Olivier Steinbach : Comme disait l'autre: entre l'Alsace et la Bretagne, il n'y a que la France qui nous sépare. Bonne chance à vous pour le maintien en L1




Coupe de la Ligue 2019 à Lille : Allez les Bleus !!!

Enfin, nous y sommes ! Nos Bleus sont qualifiés et ils joueront la Finale de la Coupe de la Ligue 2019 au stade Pierre Mauroy de Lille !

Et, malgré nos craintes, nous avons pu décrocher notreprécieux sésame pour participer à ce que nous prévoyons comme une grande fête du foot populaire, avec la Coupe (si possible), mais en tout cas avec le bonheur de tous se retrouver dans une énergie positive !

Même si la journée commence très mal pour Stella, voiture en panne en pleine rue à Strasbourg et tractage vers un garage, rien ne peut nous retenir. Stella répond au dépanneur qui lui demandait si elle voulait venir avec lui pour le diagnostic : "Ah non ! moi je vais à Lille !" en lui tendant les clés. Il y a des priorités !!!
Et pour soutenir notre équipe, il nous faut, à nous aussi, de l'énergie ! Comme vous pouvez le constater, nous avions fait le plein (de viennoiseries) et, regardez bien, le boulanger est, lui aussi, fan du RCS !


Et nous voilà en route pour l'exploit ! Merci mille fois à Caroline, pour s'être occupée de la location de la voiture et de la chambre d'hôtel car il est hors de question de prendre des risques en rentrant direct à Strasbourg dès la fin de la rencontre ! Merci surtout d'avoir conduit, à l'aller comme au retour, pendant que les 3 passagers bavardaient ou dormaient !

Elle gare la voiture à l'emplacement qu'elle a réservé sur un parking juste à côté du Stade et nous voilà en route pour le Parc Jean Baptiste Lebas, point de rendez-vous pour les supporters bleus
puis c'est le départ pour un cortège de dingues ! Le lendemain, un journal local publiera : 

"UN CORTÈGE RECORD
Samedi à Lille, à l’occasion de la finale de la Coupe de la Ligue BKT, le formidable cortège des fans du Racing, qui a regroupé 8000 supporters sur 5 kilomètres entre le centre-ville et le stade Pierre-Mauroy, est entré dans le livre des records en devenant officiellement la plus importante marche vers un stade en France.
Tous les observateurs ont salué le caractère convivial et festif de cet évènement et souligné le comportement exemplaire des supporters du Racing."
A noter que les 8000 supporters est le chiffre officiel des forces de l'ordre, alors je vous laisse imaginer le chiffre des organisateurs ou simplement le chiffre réel...

Je tiens à préciser que les supporters de l'En Avant Guingamp y sont pour quelque chose, eux aussi : à aucun moment, ni autour, ni dans le stade, ni avant, ni après la rencontre, il n'y a eu de tension, au contraire, c'était l'occasion de beaucoup de scènes de fraternisation !

Enfin, nous voici à l'intérieur du Stade et au fur et à mesure que les supporters arrivent, il s'avère les 3/4 des tribunes sont bleus ! Les "On est chez nous ! On est chez nous !" résonnent. 
L'animation d'avant-match était super et c'est Arsène Wenger qui a posé la Coupe sur le socle au bord du terrain. Nous portera-t-il chance ?

Vous comprendrez que je n'ai pas vraiment eu le temps de faire des photos pendant la rencontre. Je suis supportrice avant tout, pas photographe !  Après un "petit" match, il y a eu la séance des tirs au but et la Panenka incroyable de Dim :
qui a fait exploser de joie les joueurs, les supporters, le stade et toute l'Alsace !
C'est l'apothéose de leur remontée des abysses ! qui l'eut cru ? Elle est à nous !
Après 1964, 1997 et 2005, elle est à nous en 2019 !

MERCI les BLEUS !