Cela fait plusieurs années que, en passant devant l'église orthodoxe pour aller à l'Orangerie ou à la Robertsau, je me disais : "Un jour ou l'autre, il faudra que j'aille visiter cette église ; elle m'appelle !". Peut-être ma partie slave qui remontait à la surface…
Avec Micheline,
j'ai profité de l'occasion offerte par une exposition d'icônes bulgares pour
réaliser ce projet. L'ambiance était très particulière et, autant l'extérieur
est imposant et luxueux, autant l'intérieur est sobre. C'est certainement voulu
mais c'est certainement aussi parce que le budget n'est pas extensible et que
le coût des décorations serait exorbitant.
Pokaa, sur son site, a posté un superbe article avec des photos magnifiques. Je me permets d'en recopier une partie ici mais voilà également le lien vers le site, si vous voulez en savoir plus :
Pour commencer, deux photos que je trouve magnifiques ! elles sont de Bastien Pietronave pour Pokaa :
L’édifice fait partie de l’Église orthodoxe russe, la plus grande Église orthodoxe du monde, qui compte environ 150 millions de croyants à travers le globe. Et Strasbourg n'est pas en reste, car la ville compte également des centaines de fidèles qui se rassemblent pour prier depuis des décennies.
L’église de Tous-les-Saints est pleine de singularités et de contrastes. Son imposante coupole surmontée d’une croix dorée qui semble prête à décoller dans le ciel, ses grandes arches qui lui permettent d’avoir de multiples façades que l’on peut admirer à 360°. Son parterre de fleurs délicatement entretenu, son dôme, ses pierres sans défaut, son jardin parfaitement entretenu et surtout, sa blancheur presque criarde. De loin, à la lumière du soir, on croirait que l’édifice sort d’un conte de fées : il attire le regard et questionne les curieux. Ces dorures, cette couleur verte et toute cette blancheur contrastent avec les bâtiments religieux parfois austères que nous connaissons. Mais ces apparats extérieurs contrastent également avec l’intérieur même du bâtiment.
En effet, l’intérieur de l’église est tout en sobriété. Quelques figures saintes orthodoxes, quelques discrètes dorures, des psaumes, des reliques, des œuvres enluminées, et ce haut plafond brut et imposant. Un intérieur modeste, presque discret."
Nous avons été accueillies et renseignées avec beaucoup
de gentillesse au sujet des icônes exposées, de différentes tailles et sujets,
dans l'ambiance naturelle de leur existence avec l'odeur de l'encens, accompagnées
de chants bulgares orthodoxes enregistrés, et en présence de l'iconographe
Krassimir Kostadinov.
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