Que dire de cette exposition qui fut le point de départ de mon projet de séjour à Paris ? Ça faisait très longtemps que j'avais envie de voir "pour de vrai" les magnifiques objets retrouvés dans la tombe de Toutânkhamon mais aller en Egypte, ce n'était pas vraiment dans mes possibilités. Quand j'ai appris l'organisation à Paris d'une exposition intitulée "Toutânkhamon, le trésor du pharaon", je n'ai eu de cesse de trouver comment faire pour la voir. "Dans le cadre du centenaire de la découverte du tombeau, l'Egypte fait voyager 150 chefs-d'oeuvre en tournée mondiale. Nous vous invitons à les découvrir avant qu'ils ne retournent pour toujours en Egypte" car ils devraient ensuite trouver leur place définitive dans le Grand Musée Egyptien actuellement en construction au Caire. Je n'avais déjà pas pu aller à l'exposition de 1967, je ne voulais pas rater cette dernière possibilité de voir ces oeuvres sans aller en Egypte !
Je ne vais pas mettre toutes les photos que j'ai prises car il y en a vraiment trop et certaines sont de mauvaise qualité car si le Hall de la Villette permet de se promener autour des oeuvres, de les découvrir sous tous les angles, à l'abri de vitrines bien éclairées, la visite se fait dans une semi-pénombre qui respecte et perpétue le mystère du tombeau qui était destiné à ne jamais rouvrir.
Celle-ci, par exemple, est floue mais elle montre la statue du dieu Amon protégeant Toutânkhamon, prêtée par le Musée du Louvre.
En voici donc quelques unes :
Parmi les pièces notables découvertes : un lit en bois plaqué or orné d'une tête de lion, un char ou encore une dague au manche d'or, forgé à partir du fer de météorites, selon des chercheurs.
Le spectaculaire sarcophage en quartzite rouge hébergeait trois cercueils emboîté les uns dans les autres, dont le dernier (110 kg) en or massif abritait la momie de Toutânkhamon.
Mais la pièce maîtresse du trésor, c'est le fameux masque funéraire en or de plus de 10 kg incrusté de lapis-lazuli et d'autres pierres semi-précieuses. Il a été abîmé en 2014 lorsque la barbe postiche, symbole de tous les pharaons, s'était détachée du menton lors de travaux dans le musée du Caire. Des employés avaient alors grossièrement recollé la barbe au moyen d'une colle epoxy, nécessitant deux mois de travaux de restauration menés par une équipe d'experts allemands."
Parmi tous les merveilleux ornements retrouvés lors des fouilles dans une petite "salle du trésor", Carter, découvreur de la tombe, estime "que le pectoral représentant la Naissance du Soleil éclipse tous ceux découverts jusqu'alors."
Dans "Découvrir Toutankhamon, Zahi Hawass évoque cet
évènement important : "Ce jeune garçon fut embauché par le reis du
chantier de Carter pour apporter l'eau sur le site, ce qu'il faisait deux fois
par jour. L'eau voyageait à dos d'âne dans dans de grandes jarres attachées à
l'aide de cordes… Le matin du 4 novembre 1922, Hussein arriva sur les lieux à
l'heure habituelle. Avant de déposer les jarres sur le sol, comme leur fond
était en pointe, il dut creuser un petit trou dans le sable. Ce faisant, il mit
au jour une série de pierres plates, les premières marches descendant vers le
tombeau…"
"Est-ce pour cette raison, que Carter décida d'en parer le jeune Hussein, et qu'il demanda à Harry Burton - "LE" photographe officiel de la découverte dont les clichés ont fait le tour du monde - d'en immortaliser le moment?
C'est ainsi que l'on découvre un petit garçon à la peau brune, visiblement intimidé, qui pose de trois quarts. Sa tête est couverte d'un chèche blanc, et sa galabiah, blanche également, est ornée d'un pectoral provenant de la seule tombe retrouvée intacte d'un pharaon !"Hé oui, le fameux masque n'était pas là mais je n'ai pas trop de regrets, il y avait vraiment tant d'autres belles pièces à admirer... Et puis, qui sait ? peut-être que je le verrai dans son nouvel écrin ? On peut rêver...
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