Beauté de la Nature

Beauté de la Nature
On ne voit bien qu'avec le Coeur, l'Essentiel est invisible pour les Yeux ! Le Petit Prince d'Antoine de Saint Exupery

24 décembre 2013

LA REUNION : 21.12 - Ménage - Vanilleraie - Départ

Voilà, c'est déjà presque fini ! les valises sont prêtes et avant de rendre les clés, un peu de ménage s'impose bien que nous n'ayons pas passé beaucoup de temps à l'appart et surtout fait attention pour ne pas trop salir.
 En deux temps, trois mouvements, les trois fées du logis ont fait briller le chaudron ! enfin, plutôt la salle de bain, la chambre, le salon...
 ... la cuisine ...
 ... si on vous dit que tout était nickel, c'est vraiment tout ! y compris le sourire de Marie Claire ! Non mais des fois ! y en a qui en doutaient ?
 Dernière cueillette de goyaviers...
 avant une petite pause sur la varangue en attendant la remise des clés !
Une fois la porte refermée derrière nous, il nous restait tout l'après-midi à meubler en attendant l'enregistrement des bagages et la restitution de la voiture de location. Donc, en avant pour la visite de la vanilleraie de Sainte Suzanne. 

Les fleurs de flamboyant sont magnifiques mais nous sommes venues voir les fleurs de vanille :
Malheureusement, la floraison est passée et il ne restait plus que 2 ou 3 fleurs. 

La vanille n'est pas une plante native de la Réunion : c'est vers les années 1820 que sont introduites les premières boutures mexicaines. Pendant près de 20 ans, la vanille est cultivée comme plante décorative. L'abeille Melipona, responsable de la fécondation des fleurs, n'existant pas à la Réunion, les plants ne peuvent pas produire de gousses. 

Lianes grimpantes de climat tropical, les vanilliers sont des orchidées. Ce sont d'ailleurs les seules orchidées dont les fruits, les "gousses", sont comestibles. Après plusieurs mois de préparation, ils donnent l'une des épices les plus chères du monde : la vanille. La fleur du vanillier ne vit qu'une demi-journée : elle s'ouvre dans la nuit et meurt dans l'après-midi au contact de la chaleur. Ils poussent dans des sous-bois, autour de tuteurs vivants (comme ceux des Bertile) ou bien sous ombrières, des serres spéciales destinées à réduire l'ensoleillement car les lianes craignent le soleil direct (comme dans la plantation que nous avons visitée). Elles peuvent monter jusqu'à 5 mètres de haut, mais on les enroule sur elles-mêmes pour que les gousses restent à hauteur d'homme.

C'est un jeune esclave, Edmond Albius, âgé de 12 ans, qui découvre le procédé de fécondation manuelle. La pollinisation consiste à mettre le pollen en contact avec le pistil au sein des plus belles fleurs. C'est essentiellement une affaire de femmes que l'on appelle joliment "marieuses" à La Réunion. 
Les gousses grandissent et mûrissent alors pendant huit à neuf mois. 4 étapes sont nécessaires avant que la vanille n'acquiert son arôme inimitable : échaudage, étuvage, séchage et affinage. 
Après calibrage et conditionnement en bottes, elles sont remises en caisses pendant au moins un mois avant de pouvoir être mises en vente (s'il n'y a pas de moisissures). 
Les gousses les plus grandes sont les plus chères et les plus précieuses sont celles dont la vanilline a cristallisé en surface (vanille givrée). 
Après avoir dégusté les dernières glaces à la vanille dont disposait notre guide (et tant pis pour ceux qui sont venus après nous ! na !) en route pour l'aéroport de Roland Garros de Saint Denis !

Mais que l'attente fut longue, n'est-ce pas Marie Claire (on y croirait presque, tant elle joue bien la comédie...). Heureusement que, ceux qui me connaissent diront que c'est inévitable quand je voyage, une petite mésaventure de dernière minute nous a permis de meubler les heures qui restaient avant l'embarquement ! Nous étions tranquillement en train de lire (si, si, je vous l'assure...) quand l'annonce habituelle relative aux objets interdits dans les bagages-cabine retentit. Pour une fois que j'y prête attention, un petit déclic se fait dans ma tête : je regarde Marie Claire et lui demande : "Où est mon couteau ?" celui qui nous a si bien servi pendant le séjour pour couper les ananas, celui qui nous a suivi du matin au soir, partout à nous sommes allées, celui auquel je tiens énormément ? Elle me regarde en me répondant : "Ben, dans le sac !" Tilt chez elle aussi : s'il est dans le sac, il ne peut pas être en soute, les bagages sont partis... Ça nous a bien pris une heure pour trouver une solution : MERCI Manuela de m'avoir permis de mettre mon couteau dans la pochette de ton ordi et de le donner avec les bagages Hors Gabarit... en soute !!! Sympa aussi le personnel d'Air France qui a accepté la solution proposée ! Et je l'ai retrouvé, nickel, en arrivant à Bordeaux !

M E R C I       !!!!!

Merci à toi, Marie Claire, pour m'avoir permis de réaliser un rêve, Merci à Gilles et à Nicolas pour m'avoir prêté leurs petites femmes, Merci à toutes celles et ceux qui ont fait de notre séjour


un SEJOUR DE RÊVE !!!

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