Depuis le temps qu'on l'attendait ! Enfin, voici venu le temps de notre Cathédrale (la Bleue, pas la rose ) ! Après ce long sevrage imposé par un petit virus venu d'on ne sait où (entre ce que disent les uns et les autres, on ne sait plus rien...) la Ligue 1 reprend "pour de vrai" à la Meinau ! Mais que ce fut difficile d'obtenir ce premier "Laisser-passer" : jauge limitée oblige, tous les supporters ne pourront pas assouvir leur soif d'adrénaline (5 000 places en tout et pour tout, joueurs, staff, sécurité, journalistes, etc... compris !).
Le club a donc bien fait les choses, il faut le reconnaître, en proposant une mise à disposition graduée des précieux sésames : priorité aux abonnés de + de 3 ans, ensuite 2 ans, etc. Dès l'ouverture de la billetterie sur Internet, nous étions connectés et nous avons retrouvé, ô rage, ô désespoir, la fenêtre nous indiquant que nous sommes en file d'attente pour l'accès à la fameuse page de réservation. Qu'à cela ne tienne, les files d'attente on connaît depuis des mois, merci Covid, alors une de plus ou une de moins, allons-y ! Après avoir été éjectée de la fameuse file 3 fois de suite alors que j'étais arrivée à + de 80%, on persévère et, enfin, nous l'avons, notre billet tant désiré !
Déprogramme du dimanche après-midi au samedi soir, merci le PSG et les droits télé et tant pis pour ceux qui auront organisé leur week-end en fonction de la date initiale (quel manque de respect quand même vis-à-vis des supporters !) nous bénéficions d'une température agréable. Au loin, déjà, nous nous rendons compte que la soirée sera bizarre, inhabituelle : nous présentons nos billets dès l'entrée de la rue qui mène au stade, masque sur le nez et avec distanciation sociale d'1 m. Nous slalomons entre les barrières canalisant les arrivées et la distance nous paraît interminable mais personne ne râle tant nous sommes heureux de pouvoir être là. Re-filtre pour contrôle des sacs, poches, etc. Re-présentation des billets et, enfin, nous voilà en tribune Nord, après être partis instinctivement d'abord vers le sud et nos places habituelles...
Il semble bien vide, ce stade... faut avouer que nous sommes arrivés bien en avance ne sachant pas trop à quoi nous en tenir avec les mesures de prévention et surtout parce que Caroline ne pouvait pas marcher vite et surtout risquer qu'on la bouscule suite à son opération au pied.
Masque sur le nez, téléphone à la main pour immortaliser le moment en prenant quelques photos.
La banderole est toujours là : "Vous n'êtes pas 11 mais des milliers !" mais entre 4000 et 25000 habituellement, il n'y a pas une nuance mais une énorme différence !
Thierry Laurey a l'air bien dubitatif et nous aussi...
Photo Franck-Kobi-Haguenau
Qu'à cela ne tienne, nous avons notre dose d'adrénaline avec un arbitre qui distribue des cartons jaunes aux niçois bien plus incisifs que nos bleus. Résultat : 2 fautes défensives, 2 buts encaissés ! pas de pardon en L1 !
Préparation tronquée à cause du Covid ? Je veux bien mais deux défaites d'entrée, ça nous met dans une position inconfortable d'entrée... C'est sûr, ils sont jeunes, ils ont joué avec le feu et triché, ils ont été contaminés et les résultats sont là. Nous avons été jeunes aussi et nous avons fait des erreurs aussi mais enfin, là, les responsabilités sont autres et ils ont intérêt à faire profil bas et cravacher pour revenir.
Photo Franck-Kobi-Haguenau
Que dire de l'ambiance ? sans le mur bleu, ce n'est bien sûr plus la même chanson mais, malgré tout, il y a eu des chants et de l'ambiance. Le public était masqué mais pas muselé ! Il n'a pas perdu son sens de l'humour non plus :
