Beauté de la Nature

Beauté de la Nature
On ne voit bien qu'avec le Coeur, l'Essentiel est invisible pour les Yeux ! Le Petit Prince d'Antoine de Saint Exupery

31 décembre 2014

Nouvel An 2015 : 2ème résolution...

Carpe diem 
(quam minimum credula postero)
"Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain"
... pas dans le sens "recherche à tout prix le plaisir et évite le déplaisir" qu'on a trop tendance à donner à cette locution latine d'Horace mais vraiment et simplement dans le sens "savoure tous les bons moments que la vie peut t'offrir sans t'inquiéter de ce qui peut arriver demain"


Eleanor Roosevelt a écrit :
Hier est de l'Histoire, 
demain est un Mystère, 
aujourd'hui est un Cadeau !
C'est pour cela qu'on l'appelle Le Présent !



Nouvel An 2015 : 1ère Résolution...

Ne rien Voir, ne rien Entendre, ne rien Dire !
Tout le monde connaît cette "recette du Bonheur"... Certains y voient le symbole de l'Indifférence, à savoir 
- faire semblant de ne pas voir les difficultés, les problèmes et donc ne pas cautionner un évènement qui pourrait nous poser un problème, 
- faire semblant de ne pas les entendre afin de pouvoir prétendre que l'on ne savait pas et 
- de ne pas en parler et d'éviter ainsi de témoigner et de prendre de risque...  
Or, ces 3 bouddhas représentent un rempart contre le mal si nous suivons leurs préceptes : 
- se cacher les yeux pour ne pas voir ce que l'on ne doit pas voir
- se fermer les oreilles pour ne pas entendre ce que l'on ne doit pas entendre  et 
- se fermer la bouche pour ne pas dire ce que l'on sait...
car à qui ne voit, n'entend et ne fait pas le mal, il ne peut arriver que du bien !
Plus connue est la représentation des 3 singes : dans la mythologie chinoise, le pélerin Xuanzang trouva les livres saints du bouddhisme grâce à son singe.
Mais Confucius aurait déjà émis ce précepte : (Les Entretiens, livre XII) : "Ce qui est contraire au rituel, ne le regarde pas, ne l'écoute pas, n'en parle pas". Car le Mal que l'on voit et que l'on entend, nous envahit et devient une partie de nous qu'il faut évacuer, le plus souvent par la violence. Si nous ne le voyons et ne l'entendons pas, nous ne le dirons pas, donc nous ne ferons pas le Mal...
"Le Mahatma Gandhi a fait une seule exception à son mode de vie non matérialiste, ce fut une petite statue des trois singes " dixit Wikipedia
Chacun choisira sa propre interprétation...

Bonne et Heureuse Année 2015 !


Reproduction de dessins de H.Loux
Je vous souhaite une Bonne Année,
Pleine de Joie et de Santé,
Amour et Prospérité,
Enfin, tout ce que vous pouvez souhaiter
Pour vous et ceux que vous AIMEZ !

21 décembre 2014

Luc ARBOGAST à Strasbourg, le 21 décembre 2014...

Mon cadeau de Noël avant l'heure !

Le soleil aussi a bien voulu nous honorer de sa présence et, même si un vent tout frisquet faisait se dresser mes cheveux sur la tête...
... et rendait mes doigts aussi blancs, froids et raides que des glaçons, l'arrivée de Luc a tout effacé !
Il était là, simple et disponible, comme si rien n'avait changé dans sa vie, il nous a charmé par sa voix bien sûr mais aussi parce qu'il a gardé toutes ses valeurs : la recette de sa prestation de chanteur de rues et de la vente de ses CD seront reversées à une oeuvre caritative.
Un tout petit bout de la chanson "Le corsaire" :
En début d'année déjà, de passage à Strasbourg, il est redevenu le chanteur de rues que je connaissais déjà depuis des années, un besoin pour lui, un immense plaisir pour moi, pour tous ceux qui se sont arrêtés pour l'écouter :
Et, pour terminer, dans le livre "Immortelle Randonnée - Compostelle malgré moi", de l'Académicien Jean-Christophe Rufin, il m'écrit un petit mot qu'il signe : "un pélerin parmi des milliers". Décidément, Monsieur Luc ARBOGAST, vous êtes droit, authentique, fidèle à vos valeurs ! Chapeau bas et 
ULTREÏA  ET   SUSSEÏA        !

20 décembre 2014

Babeth au Marché de Noël à Strasbourg : 5ème jour !

And last but not least : la tarte flambée au Caveau Gurtnerhoft, juste en face de la Cathédrale ! 


Tout d'abord traditionnelle oignons-lardons puis en guise de dessert une tarte pommes-cannelle (elle peut également être servie flambée au kirsch, au cognac, au rhum, etc...)

Puis un dernier petit tour en ville avant de rejoindre la gare puis l'aéroport d'Entzheim !
MERCI Babeth pour ces quelques jours passés avec moi, pour tous les bons moments, tous les petits plaisirs, toutes les discussions...

" La véritable amitié multiplie le bien et divise les maux "

Babeth au Marché de Noël de Strasbourg : 4ème jour !

Et une bonne choucroute au Muensterstuewel, ça vous dit ?
Une fois de plus, le temps est couvert et il pleut, un temps idéal pour visiter les Musées... et quitter Strasbourg sans être passée par le Musée Alsacien, ce n'est pas concevable !
Petite présentation "piquée" sur le site de jds.fr :
"Le Musée Alsacien deStrasbourg ce sont trois demeures strasbourgeoises de la Renaissance.
On y trouve donc mobilier, outillage agricole et viticole, céramique, costumes, imagerie populaire, art religieux... 
Ce musée a été créé en 1907 par la Société du Musée alsacien, dont Pierre Bucher et Léon et Ferdinand Dollinger faisaient partie.
L'objectif était de protéger le patrimoine alsacien alors que la région était annexée par l'Empire allemand.
Qualifié de "repaire de francophiles", il ne fut sauvé que par l'intervention de la municipalité en 1917.
Le Musée Alsacien de Strasbourg s'est agrandi dans les années 1980 avec l'acquisition de deux bâtiments mitoyens permettant d'exposer 5 000 témoins de la vie rurale dans le Bas-Rhin.
Par contre, les salles aménagées lors de la création du musée, en elles-mêmes objets exposés, n'ont pas été modifiées afin de garder leur charme."

 La Stub...
La Cuisine...
 Le Kachelofe...
 Des coiffes traditionnelles...
 Une autre Stub...
Un Noël d'autrefois avec la crèche et les jouets au centre, le Christkindel à droite, le Hans Trapp (ou Rubelz) à gauche...
 Des jouets...
 La cour intérieure...
Un foudre sculpté...
Et, le soir, parce que marcher ça creuse, nous avons apprécié une autre spécialité : les "Dampfnuedle". Il s'agit de petits pains blancs, faits avec de la farine, de l'eau (ou du lait), de la levure, du sel, du beurre (ou de la margarine), du sucre (uniquement pour la version sucrée). J'en ai donc acheté un salé (que l'on mange en plat principal avec de la soupe de légumes, de la salade verte, etc...), un sucré à la cannelle et un au pain d'épice (que je ne connaissais pas mais qui est très bon...).

Babeth au Marché de Noël de Strasbourg : 3ème jour !

Journée un peu plus calme, mais pas question pour autant de faire l'impasse sur la gastronomie alsacienne : que serait la culture alsacienne sans les plaisirs de la table ?
C'est parti pour un baeckeofe ! où ça ? au Baeckeofe, bien sûr ! et une exploration de Strasbourg en solitaire puisque j'avais demandé mon congé syndical de guide amateur... (après le repas, évidemment !)


Babeth au Marché de Noël de Strasbourg : 2ème jour !

La journée s'annonce longue et chargée, en durée de balade et en kilomètres parcourus !!! Alors, pour ne pas être en panne de carburant, nous faisons le plein de bonnes choses à la Winstub Meiselocker : soupe à l'oignon et Lewerknepfles (quenelles de foie)... 
 

Au dehors, et pour la première fois depuis plusieurs semaines, le soleil a bien voulu nous accompagner et pour admirer, sous un magnifique ciel bleu...
 ... vue de la Cour du Palais Rohan...
... la Cathédrale Notre Dame !
 ... haute de 142 m, avec son Frontispice... (façade ouest)
Un magnifique vitrail...
La rosace...
La chaire... (avec le petit chien de Jean Geiler de Kaysersberg, prédicateur : il symbolise l'attention et la fidélité ; les visiteurs, croyants ou simples touristes, caressent sa tête en faisant un voeu...)
Le Pilier des Anges... Te souviens-tu Babeth de la petite statue qui représente un personnage accoudé à contempler le pilier ? est-ce Erwin von Steinbach, l'architecte de la cathédrale ou représente-t-elle un personnage médisant qui prétendait que la colonne ne tiendrait pas ? Erwin aurait sculpté cette statue, l'aurait fixée puis demandé au critiqueur de ne pas bouger en attenant que la colonne ne s'écroule... et il attend toujours...
L'horloge astronomique... avec ses cadrans et les personnages représentant les différentes étapes de la vie : l'Enfance pour le 1er quart, l'Adolescent pour le 2e quart, l'Âge mûr le 3e et la Vieillesse le dernier, la Mort sonne les heures, les génies ailés, les douze Apôtres et le coq...
Les Tapisseries (dont les premières dateraient de 1640...) : elles sont au nombre de 14 et racontent les différentes étapes de la vie de la Vierge Marie. Elles sont visibles chaque année pendant la période de l'Avent et de Noël.
La Crèche : elle représente sur 18 m. les 5 étapes de la Nativité et a été réalisée en bois et en plâtre par des artisans d'Oberammergau en Autriche. 
J'ai quand même été surprise, et je ne suis pas la seule d'après les commentaires que j'ai pu entendre autour de moi, de voir que le poupon représentant l'enfant Jésus se trouvait déjà dans la crèche. Chez mes grand-parents, l'enfant n'était déposé dans la mangeoire qu'à notre retour de la messe de minuit. À l'église également, ce n'est qu'au tout début de la messe de minuit, que l'enfant était déposé. Mais bon, je pense qu'il y a une raison à cela, même si moi je ne la connais pas...
332 marches plus haut, puisque le soleil nous a souri, nous avons atteint la plate-forme de la Cathédrale (à environ 66 m)  et nous avons pu bénéficier d'un panorama magnifique, non seulement sur la ville de Strasbourg mais également sur les Vosges et la Forêt Noire !
De retour sur la terre ferme, nous prenons la direction de la Petite France :

 ... puis nous nous arrêtons devan les vitrines des Galeries Lafayette...
 ... devant l'Aubette...
 ... sous le passage couvert de l'Aubette...
 ... nez en l'air pour remonter la rue des Hallebardes qu'éclairent les 9 lustres de Baccarat...
 ... jusqu'au marché de Noël de la place Broglie...



Nous descendons ensuite la rue du Maroquin...
... avant d'admirer encore une fois la flèche de la Cathédrale à l'arrière du Palais des Rohan !