Beauté de la Nature

Beauté de la Nature
On ne voit bien qu'avec le Coeur, l'Essentiel est invisible pour les Yeux ! Le Petit Prince d'Antoine de Saint Exupery

29 décembre 2013

NOËL 2013 à Cezac

De Saint-Denis à Paris, puis de Paris à Bordeaux, avant de reprendre le TGV pour Strasbourg, une petite halte de 4 jours pour Noël, voilà qui fera passer la pilule de la fin des vacances et du retour au bercail !
Pour se faire "beaux" (mais est-ce bien nécessaire ?) un petit passage dans les mains expertes d'une coiffeuse...

Alors ? vous en dites quoi ?
Mais trêve de plaisanterie, Noël approche : Cathie et Pascal sont déjà là et Tonton Roi du Feu nous a rejoints pour la Veillée avec, bien sûr, dans ses bagages plein de bonnes choses à manger !
Le sapin, lui aussi, est prêt...
... et tout le monde est en forme !
 Et surtout ne soyez pas étonnés si les enfants font les clowns...
 Ils sont à bonne école !
Mais, cette année, le Père Noël tarde à passer et les enfants vont de bon coeur dans leur chambre pour un petit dodo en attendant le matin du 25 décembre ! Est-il bien utile de préciser que ce sont eux les premiers levés pour constater :
Ouiiiiiiiiiiiiiiii !!!! il est passé :
Et voilà le résultat :


Ils ont passé le plus clair de leur temps dans leur chambre à monter leurs Lego et c'est à peine si je les ai revus avant mon départ, le 27 décembre tôt le matin...

24 décembre 2013

LA REUNION : 21.12 - Ménage - Vanilleraie - Départ

Voilà, c'est déjà presque fini ! les valises sont prêtes et avant de rendre les clés, un peu de ménage s'impose bien que nous n'ayons pas passé beaucoup de temps à l'appart et surtout fait attention pour ne pas trop salir.
 En deux temps, trois mouvements, les trois fées du logis ont fait briller le chaudron ! enfin, plutôt la salle de bain, la chambre, le salon...
 ... la cuisine ...
 ... si on vous dit que tout était nickel, c'est vraiment tout ! y compris le sourire de Marie Claire ! Non mais des fois ! y en a qui en doutaient ?
 Dernière cueillette de goyaviers...
 avant une petite pause sur la varangue en attendant la remise des clés !
Une fois la porte refermée derrière nous, il nous restait tout l'après-midi à meubler en attendant l'enregistrement des bagages et la restitution de la voiture de location. Donc, en avant pour la visite de la vanilleraie de Sainte Suzanne. 

Les fleurs de flamboyant sont magnifiques mais nous sommes venues voir les fleurs de vanille :
Malheureusement, la floraison est passée et il ne restait plus que 2 ou 3 fleurs. 

La vanille n'est pas une plante native de la Réunion : c'est vers les années 1820 que sont introduites les premières boutures mexicaines. Pendant près de 20 ans, la vanille est cultivée comme plante décorative. L'abeille Melipona, responsable de la fécondation des fleurs, n'existant pas à la Réunion, les plants ne peuvent pas produire de gousses. 

Lianes grimpantes de climat tropical, les vanilliers sont des orchidées. Ce sont d'ailleurs les seules orchidées dont les fruits, les "gousses", sont comestibles. Après plusieurs mois de préparation, ils donnent l'une des épices les plus chères du monde : la vanille. La fleur du vanillier ne vit qu'une demi-journée : elle s'ouvre dans la nuit et meurt dans l'après-midi au contact de la chaleur. Ils poussent dans des sous-bois, autour de tuteurs vivants (comme ceux des Bertile) ou bien sous ombrières, des serres spéciales destinées à réduire l'ensoleillement car les lianes craignent le soleil direct (comme dans la plantation que nous avons visitée). Elles peuvent monter jusqu'à 5 mètres de haut, mais on les enroule sur elles-mêmes pour que les gousses restent à hauteur d'homme.

C'est un jeune esclave, Edmond Albius, âgé de 12 ans, qui découvre le procédé de fécondation manuelle. La pollinisation consiste à mettre le pollen en contact avec le pistil au sein des plus belles fleurs. C'est essentiellement une affaire de femmes que l'on appelle joliment "marieuses" à La Réunion. 
Les gousses grandissent et mûrissent alors pendant huit à neuf mois. 4 étapes sont nécessaires avant que la vanille n'acquiert son arôme inimitable : échaudage, étuvage, séchage et affinage. 
Après calibrage et conditionnement en bottes, elles sont remises en caisses pendant au moins un mois avant de pouvoir être mises en vente (s'il n'y a pas de moisissures). 
Les gousses les plus grandes sont les plus chères et les plus précieuses sont celles dont la vanilline a cristallisé en surface (vanille givrée). 
Après avoir dégusté les dernières glaces à la vanille dont disposait notre guide (et tant pis pour ceux qui sont venus après nous ! na !) en route pour l'aéroport de Roland Garros de Saint Denis !

Mais que l'attente fut longue, n'est-ce pas Marie Claire (on y croirait presque, tant elle joue bien la comédie...). Heureusement que, ceux qui me connaissent diront que c'est inévitable quand je voyage, une petite mésaventure de dernière minute nous a permis de meubler les heures qui restaient avant l'embarquement ! Nous étions tranquillement en train de lire (si, si, je vous l'assure...) quand l'annonce habituelle relative aux objets interdits dans les bagages-cabine retentit. Pour une fois que j'y prête attention, un petit déclic se fait dans ma tête : je regarde Marie Claire et lui demande : "Où est mon couteau ?" celui qui nous a si bien servi pendant le séjour pour couper les ananas, celui qui nous a suivi du matin au soir, partout à nous sommes allées, celui auquel je tiens énormément ? Elle me regarde en me répondant : "Ben, dans le sac !" Tilt chez elle aussi : s'il est dans le sac, il ne peut pas être en soute, les bagages sont partis... Ça nous a bien pris une heure pour trouver une solution : MERCI Manuela de m'avoir permis de mettre mon couteau dans la pochette de ton ordi et de le donner avec les bagages Hors Gabarit... en soute !!! Sympa aussi le personnel d'Air France qui a accepté la solution proposée ! Et je l'ai retrouvé, nickel, en arrivant à Bordeaux !

M E R C I       !!!!!

Merci à toi, Marie Claire, pour m'avoir permis de réaliser un rêve, Merci à Gilles et à Nicolas pour m'avoir prêté leurs petites femmes, Merci à toutes celles et ceux qui ont fait de notre séjour


un SEJOUR DE RÊVE !!!

20 décembre 2013

LA REUNION : 20.12 - Marché de Saint Paul - Soirée Bertille

Ah ! Ces merveilleux marchés des îles... on en prend plein les yeux, plein les oreilles, plein le nez et plein le coeur ! Et plein l'estomac aussi, j'ai failli oublier...
 ... les vins de Cilaos : ben... quand on a l'habitude des vins de France, on reste dubitatif mais bon, dans quelques années peut-être...
... les fleurs, toujours aussi magnifiques...
 ... les ananas Victoria, aussi savoureux, sucrés, parfumés que beaux...
 ... les mangues José, greffe ou Lise... et tous les autres fruits, y compris les montagnes de letchies...
 ... du rhum arrangé (je n'ai pas tout goûté, rassurez-vous !)...
 ... des samoussas, nems, beignets de pinpin, (là, nous avons goûté et apprécié !)...
et plein d'autres produits de l'île (et d'ailleurs probablement aussi...)

En soirée, le temps commence à se dégrader... C'est comme à l'Île Maurice, la veille du départ le soleil n'est pas sorti, caché par des nuages tout gris qui s'accumulaient : La Réunion est triste, nous partons demain !
Et avant notre départ, afin de nous dire au-revoir, Marie Jeanne et René passent à l'appartement mais, bien sûr, les marmites pleines d'un cari de poissons pêchés par le frère de René : c'est un délice ! Nous faisons la fête aux poissons en mangeant comme les créoles : avec la tête (même les yeux, n'est-ce pas Manu !)



LA REUNION : 19.12 - Journée à l'Ermitage

Nous sommes le 19 décembre et la date du départ approche : nous nous accordons une journée de calme pour faire quelques emplettes et surtout pour que Marie Claire puisse consulter un médecin ! Diagnostic : brûlure au 2ème degré !!!

Nous passons un petit moment en ville...

Manuela a l'air d'apprécier énormément ce petit coin mais un petit coup d'oeil sur les prix de l'immobilier suffit à doucher son enthousiasme !

Mais oui, même aussi loin de chez nous, nous retrouvons des Côtes de Bourg et des Crémants d'Alsace !

19 décembre 2013

LA REUNION : 18.12 - Le Tremblet - Plage de Grande Anse


Par la route de Littoral, nous partons vers Le Tremblet pour voir la coulée de lave qui est passée tout près de la maison des Bertile et a anéanti leur culture de vanille

"L'éruption fissurale se caractérise par des fontaines de lave (les plus grandes ayant atteint 200 m de hauteur), et l'émission totale de près de 100 millions de mètres cubes de lave. Les coulées, par moments et par endroits extrêmement fluides, ont atteint près de 60 km/h dans des chenaux sur la coulée en place.
La RN2 a été coupée sur plus de 1,3 km par decoulées atteignant parfois 40 m d'épaisseur. Enfin, l'océan a été atteint, les coulées édifiant une plateforme avançant le littoral sur plus de 200 m." Site Planet-terre.ens-lyon.fr

Les coulées de lave sont encore très visibles même si, par ci par là, quelques plantes réussissent à recoloniser le site.
Sur le chemin du retour, au programme : repas et aprem farniente avec Marie Jeanne et René sur la plage de Grande Anse !




Comme toujours, ils n'ont pas fait les choses à moitié et nous allons les chercher au parking :
Ils nous ont également apporté le livre qui relate l'éruption dont ils ont souffert : "Infernale Beauté" de Serge Gelabert et des Suppléments gratuits du Journal de La Réunion. L'auteur du livre leur a fait parvenir cet exemplaire dédicacé mais ils regrettent quand même qu'il n'ait pas gardé le contact...


Merci encore Marie Jeanne et René pour ce bon repas et ces merveilleux moments passés ensemble malgré tout le travail que vous aviez par ailleurs ! c'est si enrichissant, si agréable de vous entendre parler de votre univers, de votre vie à la Réunion !