Beauté de la Nature

Beauté de la Nature
On ne voit bien qu'avec le Coeur, l'Essentiel est invisible pour les Yeux ! Le Petit Prince d'Antoine de Saint Exupery

3 décembre 2017

Rajasthan (Inde) : Forteresse d'Amber, Jaipur et le Palais des Vents

Pour commencer la journée, nous partons en 4x4 pour la visite de la Forteresse d'Amber, capitale de l'ancien empire rajput. Le Fort d'Amber, aujourd'hui inhabité, est un bâtiment aux dimensions impressionnantes, aux remparts majestueux, entourant un palais d'un goût raffiné. Les magnifiques salles publiques et privées témoignent de la splendeur des souverains du Rajasthan aux XVIe et XVIIe siècles.
Un mur d'enceinte entoure la ville et, compte tenu du relief assez accidenté, ce mur a un air de "muraille de Chine"... en plus petit mais il a quand même une longueur de 9 km.




Une fois la porte de Ganesh franchie...
on arrive dans une cour avec un jardin, 
cette partie est la plus décorée du palais. On y retrouve le Diwan-i-Khas qui était le hall des audiences privées.
En quittant cette cour, on arrive dans la partie la plus ancienne du palais, qui date du XVIe siècle et qui était l'endroit où étaient enfermées les femmes du harem. On y trouve de magnifiques "moucharabieh", de véritables dentelles :
Le moucharabieh est un dispositif de ventilation naturelle forcée, fréquemment utilisé dans l'architecture traditionnelle des pays arabes. La réduction de la surface produite par le maillage du moucharabieh accélère le passage du vent.
Dans cet espace se trouvaient les appartements des épouses royales mais cela ne devait pas être amusant tous les jours.



Des remparts du Fort, on aperçoit le lac Maota et ses jardins.

Sur le chemin du retour vers Jaipur, nous nous arrêtons près d'un magasin de tapis, soies, pierres précieuses et semi-précieuses, etc. Près de l'entrée se trouve une statue du dieu Ganesh :
C'est sans doute la divinité la plus populaire de l'Inde. C'est le dieu du savoir et de la vertu. Porteur de chance, les hindous le prient avant d'entreprendre une action importante. Il est reconnaissable à sa tête d'éléphant et à son corps obèse.

Il est assis sur un trône et il porte une couronne. Il tient une hache (parashu) dans sa main et il mange de petites pâtisseries (modouks). Il est parfois représenté avec un nœud coulant et un crochet à éléphants.
La monture de Ganesh est un rat.
Ganesh n'est pas né avec une tête d'éléphant : selon la légende, Ganesh a vu le jour alors que son père était parti combattre les démons. Quelques années s'écoulent. Un jour, sa mère lui demande de garder l'entrée de la maison pendant qu'elle se baigne. C'est alors que Shiva revient. Ganesh, ne sachant pas qu'il est son père, lui refuse le droit d'entrer. Shiva, ignorant qu'il a un fils et furieux de se voir défier par un enfant, lui coupe la tête. Parvati, folle de douleur, ordonne à Shiva de ressusciter son fils. Il envoie alors ses serviteurs en leur demandant de ramener la tête de la première créature vivante qu'ils croiseront. C'est donc la tête de l'éléphant qu'ils rapportèrent.

Puis, petite halte pour admirer le magnifique Palais des Eaux, le Jal Mahal, situé au milieu du Lac Man Sagar (ou Man Sarobar ?)


Nous voilà de retour dans la ville de Jaipur la Rose ! Les touristes comprennent facilement pourquoi Jaipu s'appelle la Ville Rose une fois qu'ils ont visité le centre historique. Tous les bâtiments, sans exception, y sont peints en rose. 
Le maharajah Sawai Ram Singh II voulait impressionner le Prince Albert lors de sa tournée de  1876 17 (semaines) en Inde. Il fit donc construire un majestueux auditorium - Albert Hall - dans les Jardins Publics Niwas. Il fit aussi repeindre tous les bâtiments du centre ville en rose, couleur symbolique car elle représente l'hospitalité. La couleur, obtenue à partir d'un oxyde de calcium, s'est avérée particulièrement résistante dans les conditions arides de la ville de Jaipur. Par la suite, la femme préférée du maharajah adorait la couleur et persuada son mari d'adopter une loi qui instaurait l'obligation des propriétaires de peindre leur maison en rose Jaipur. Cette loi, adoptée en 1877, est toujours en vigueur et aide à améliorer l'image d'une ville par ailleurs étouffée par la pollution.
Le Palais des Vents, ou Hawa Mahal est le monument le plus célèbre de Jaipur. Construit en 1799, le Palais des Vents n'est en réalité pas tant un palais qu'une façade, puisque l'édifice n'a quasiment pas d'épaisseur. Il fut construit de telle sorte que le vent puisse y circuler. Le Hawa Mahal permettait aux femmes du harem d'observer la rue sans être vues. La façade présente d'innombrables niches, alvéoles et fenêtres en saillie.

L'Observatoire de Jantar Mantar a été construit à l'intention du gourou de Jai Singh II, la pandit Jaganath, dans le but d'établir les thèmes astraux et de déterminer les moments les plus propices pour les grands événements (mariages, déplacements...). Il est inscrit depuis 2010 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

 Mon signe astrologique : la Vierge.



Selon l'Unesco, "Le Jantar Mantar de Jaipur est un exemple remarquable de rencontre entre observation de l'univers, société et croyances. Il apporte un témoignage exceptionnel sur l'aboutissement ultime des conceptions scientifiques et techniques du grand observatoire imaginé dans le monde médiéval. Il témoigne de traditions cosmologiques, astronomiques et scientifiques très anciennes partagées par un ensemble  majeur de civilisations et de religions européennes, moyen-orientales, asiatiques et africaines, pendant plus de quinze siècles."

Nous continuons notre visite de la ville en rickshaw (baptisés pour certains Mini-métro, Unic, etc.) véhicule tricycle utilisé pour le transport de personnes ou de marchandises.
On en distingue deux types, motorisés ou non motorisés. Les rickshaws motorisés sont aussi appelés autorickshaws, le tuk-tuk originaire de Thaïlande en étant l'exemple le plus connu. Les rickshaws non-motorisés sont généralement à propulsion humaine, comme les bicyclettes. 

Et c'est ce dernier que nous avons utilisé, notre pauvre chauffeur ayant toutes les peines du monde à se frayer un chemin dans la circulation de la ville. J'ai vraiment eu pitié de lui et j'ai bien failli descendre pour alléger la charge...

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