Beauté de la Nature

Beauté de la Nature
On ne voit bien qu'avec le Coeur, l'Essentiel est invisible pour les Yeux ! Le Petit Prince d'Antoine de Saint Exupery

31 mars 2017

Dans le Parc de Pourtalès

Accompagnée de Joëlle et de Bill, le chien de son fils, la voiture stationnée sur le parking en face du restaurant du Parc, je pars à la recherche de quelques oeuvres disséminées dans le Parc de Pourtalès. Nous retrouvons tout d'abord "Les Arborigènes".

"Ces sculptures végétales anthropomorphes suivent le cours du temps. Le jour, les arbrorigènes produisent de l’oxygène par l’intermédiaire de la chlorophylle, à partir de microalgues déposées sur une mousse de polyuréthane qui constitue le corps charnel de chaque arbrorigène, selon un dispositif élaboré avec l’aide précieuse du scientifique Claude Gudin. La nuit, ils respirent comme n’importe quel humain en absorbant de l’oxygène et en rejetant du gaz carbonique : à la manière d’un Pygmalion, l’artiste est parvenu à insuffler la vie à ses sculptures. Ernest Pignon-Ernest parvient à conjuguer la rigueur d’une performance biologique à la justesse du geste artistique." Dixit le site du CEEAC

La sculpture s’apparente à une chimère : cet homme-cerf issu d’une mythologique fantasmée, cette femme-renarde, trans-historiques puisqu’ils portent des vêtements contemporains. Les personnages combinent harmonieusement les postures issues de la tradition sculpturale et des attitudes modernes, comme cette main nonchalamment rangée dans la poche du pantalon.“Mes sculptures ne racontent pas d’histoires. Il y a quelque chose du secret. Ce n’est pas à moi de le révéler mais au spectateur de le découvrir” Stephan Balkenhol
"Tandis que l’homme a pour habitude de sacraliser la nature en la regardant et en l’écoutant, Claudio Parmiggiani nous donne à la voir différemment. Désormais c’est elle qui nous observe…
Ici, la nature est pourvue d’oreilles et d’yeux anthropomorphes, ce qui explique le nom conféré à l’œuvre : Il bosco guarda e ascolta (la forêt regarde et écoute)."
"Un personnage aux traits réalistes, accroupi à côté d’une sphère, pointe du doigt un lieu sur une carte placée à même le sol. Cette carte se retrouve reproduite et installée plus loin, mais à une échelle moindre, sur laquelle sont placées sept petites sphères qui correspondent aux emplacements d’autres sculptures du parc. Non loin, une troisième carte plus petite encore, se voit vidée physiquement et symboliquement de son contenu. Enfin, une dernière carte finit par s’étioler en se disséminant parmi la végétation.
Le processus artistique de Giulio Paolini entre en correspondance avec notre propre processus mental animé par le désir “utopique” d’appréhender un espace dans sa globalité."
Depuis 1988, le CEAAC a installé plus d’une trentaine d’œuvres d’art monumentales réparties sur tout le territoire de la région Alsace, au sein de villes et villages, mais aussi dans des parcs et forêts ou sur les reliefs vosgiens. Neuf d’entre elles constituent le Parc de sculptures de Pourtalès, à Strasbourg, et interrogent la représentation que se fait l’Homme de la Nature et son rapport à elle. 
Pour de plus amples renseignements, je vous invite à faire un tour sur le site du CEAAC (Centre Européen d'Actions Artistiques Contemporaines)


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