Beauté de la Nature

Beauté de la Nature
On ne voit bien qu'avec le Coeur, l'Essentiel est invisible pour les Yeux ! Le Petit Prince d'Antoine de Saint Exupery

15 mars 2015

15 mars : journée à SAPA...

Au programme ce matin : une balade d'environ 2 heures dans les environs de Sapa. Les diverses cultures et les rizières en terrasse offrent toujours des paysages superbes et nous permettent de faire des rencontres sympatiques !







 Sur le chemin de la ville pour aller vendre les oiseaux qu'il a capturés (même si, en principe, c'est interdit, qui ira vérifier ?)
Des femmes Mhong défrichent un terrain pour en faire une terrasse supplémentaire pour la culture. D'autres nous abordent puis nous suivent dans l'espoir que nous leur achèterons une broderie ou une pochette, un sac ou l'un des objets qu'elles ont fabriquées, ce que nous finissons par faire d'ailleurs. Avec de grands sourires, elles posent pour les photos, toute fières et nous offrent un petit bracelet qu'elles nous fixent au poignet.




Il est à noter que, parmi les motifs de broderies des minorités ethniques, surtout Cham, la svastika est très répandue.
La svastika est un terme qui vient du sanskrit Su (« bon ») et Asti(« Cela est ») et qui signifie grosso modo « bien-être » ; il peut aussi signifier « ce qui porte chance ». Louis Frédéric, l’indianiste, précise que lorsque ses barres sont orientées vers la gauche, la croix est appelée Sauvastika, et cela serait dans ce cas un signe néfaste. En dévoyant son sens, en en faisant même leur emblème, les nationaux-socialistes d’Hitler ont transformé (dès l’année 1920) la swastika – en l’inclinant de 45 degrés au passage – en « croix gammée » considérant à tort qu’il s’agissait là du symbole de ladite « aryanité ».
Que d'orchidées ! quel dommage qu'elles ne fleurissent pas mais ce n'est pas la saison...




Hé oui ! que de belles rencontres !
 Puis, après une petite pause lecture, c'est reparti pour une promenade en ville : comme il y a une usine North Face au Vietnam, il y a également beaucoup de magasins qui proposent des produits de la marque à des prix plus qu'intéressants. Marie Claire achète une doudoune et moi un Kway. Après une pause jus de fruit, dans le brouhaha des voitures, scooters, camions et klaxons... L'architecture de nombreux immeubles de la ville est étonnante et parfois on pourrait se poser la question de savoir dans quel pays on se trouve :




Une autre bizarrerie : perché sur une branche, ce coq, la crête percée par une boucle, attaché devant l'entrée d'un hôtel, une mangeoire accrochée au mur à sa gauche et, à sa droite, la moitié d'une bouteille de Contrex avec de l'eau...
 Nous passons d'une boutique à l'autre...

... et entrons dans une galerie de peinture où une peinture surtout accroche notre regard : c'est le portrait d'une femme vietnamienne, la tête recouverte d'une coiffe rappelant étrangement le noeud de certains costumes traditionnels alsaciens :

Photo d'une jeune fille du groupe folklorique les Coquelicots de Geispolsheim...
Une "Nalsacienne" comme dirait Roland Perret !

Pour notre deuxième soirée à Sapa, nous ne retrouvons pas le resto recommandé par notre guide ; nous nous arrêtons devant un étal à côté de l'église. Mais il a fait chaud toute la journée et les brochettes et autres viandes proposées étaient restées au soleil, sans protection. Nous choisissons donc des brochettes de légumes, un oeuf cuit sur la braise, mais sans être mauvais, nous n'avons pas franchement apprécié...

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